Aie mes aïeux, chapitre 4

Les seuls éléments que Frédérique avait en sa possession étaient donc une histoire de haine féroce et une histoire d’amour éperdu d’un gamin pour une adolescente.

ET SI …..ce fameux Sicard détesté à mort avait causé un tort considérable à son grand-père, s’il lui avait causé la plus grande peine qui soit pour un tout jeune homme, s’il lui avait interdit de fréquenter sa fille ? Les choses se mettraient plus aisément en place, son grand-père amoureux de la fille de son voisin, envisage sérieusement de l’épouser mais le père dit NON !

La première chose à faire dans l’élucidation d’un tel mystère a été de savoir si ce Sicard avait bien une fille. Direction les archives départementales accessibles sur internet pour voir si une fille Sicard était née entre 1890 et 1910 sachant que son grand-père était né en 1902. Et miracle Frédérique avait trouvé une Georgette Sicard née en 1896, soit précisément 6 ans avant son grand-père et c’était la seule possibilité, à part elle sur cette période il n’y avait que des garçons dans cette famille. Qui sait si la ‘fillounasse’ de 6 ans plus âgée dont son grand-père avait si souvent parlé … qui sait si ce n’était pas cette Georgette ? Après tout, son grand-père enfant de 9 ans avait été placé dans une ferme pas trop loin de chez lui, à L’Hospitalet peut être, distant de moins d’un kilomètre où il y avait plusieurs fermes et où vivait la famille Sicard. L’enfant n’était pas forcement loué chez eux mais Georgette avait très bien pu aller le consoler dans la ferme attenante… En tout cas, son grand-père avait gardé un souvenir ébloui de cette fille de 15 ans, de là à tomber amoureux d’elle et à vouloir l’épouser dix ans plus tard, il n’y avait qu’un pas que Frédérique osait franchir !

A suivre : Dénouement ?